Réseaux sociaux : second mari des femmes maliennes.
Considérés par plusieurs comme des outils de conversation, les réseaux sociaux notamment WhatsApp et Facebook se sont classés dans la vie de couple des femmes maliennes. Avec l’avènement des smartphones et réseaux, les femmes se classent sur le podium de la liste des grands adeptes de leur usage. Ces réseaux révolutionnent le plus les mentalités. Certaines femmes mariées ont fait des réseaux sociaux comme Facebook, et WhatsApp, leur passe-temps favori. Elles créent, ou intègrent plusieurs groupes de discussions sur ces réseaux.
A Bamako, les femmes sont les plus actives sur les réseaux. A travers leurs options de partage d’images et vidéos, ces réseaux sont considérés comme féminins.
Les réseaux sociaux prennent de plus de place dans nos vies. Avec des millions d’adeptes ils s’imposent comme de véritables outils de communication incontournables. Il n'y a qu'à faire un petit tout sur la toile pour se rendre compte que ces constatations peuvent être partagées. Des outils qui créent le rapprochement, permettent de partager, de se créer des relations sont parfois un anti déstressant et font oublier la solitude.
A travers ses forums il est possible de multiplier les relations, d'en développer de nouvelles, de fantasmer sur des inconnus qui acceptent nos demandes d'amitié. Certains y trouvent même l'amour.
Toutefois à Bamako la présence de ces femmes mariées sur ses plateformes laisse perplexe plus d’un. Elles peuvent y passer des heures à discuter, publier des photos parfois indécentes que certains se demandent ce qu’elles font de leur foyer, ou encore, de l’éducation des enfants. Elles dépensent plus de la moitié de leur temps sur ces espaces. Certaines même au lit avec leur partenaire se permettent d’utiliser ses plateformes, groupe de causeries sur WhatsApp, colportage sur Facebook, suivre les actualités sur les pages de leur star. Pire, ceux qui ont des wifi à la maison ne se déconnectent même plus.
Certes, dans un pays de liberté comme le nôtre, nous ne pouvons pas interdire leur usage, parcontre que ces usages démesurés n’empiètent sur la qualité de l’éducation des enfants, et l’harmonie dans le foyer.